Imisiba participe à la quasi totalité des objectifs de développement durable fixés par les Nations Unies. La lombriculture et l’économie saine et circulaire qu’elle permet, sont bénéfiques à plusieurs niveaux. Elle permet de valoriser les déchets organiques et de les transformer en engrais naturel, ce qui réduit la pollution et les émissions de gaz à effet de serre, tout en contribuant à la préservation de la biodiversité. De plus, la lombriculture améliore la sécurité alimentaire en produisant des aliments riches en nutriments essentiels. Elle crée également des emplois et génère des revenus pour les populations locales, contribuant ainsi au développement économique et à la réduction de la pauvreté. Enfin, la lombriculture contribue à la transition vers une économie plus durable et responsable en utilisant des pratiques respectueuses de l’environnement.

ODD 1 – Pas de pauvreté : La lombriculture fournirt une source de revenus supplémentaire pour les ménages pauvres au Burundi. Les vers de terre peuvent être vendus pour leur richesse en protéïne, et le lombricompost commercialisé ou utilisé comme engrais naturel pour les cultures.

ODD 2 – Faim zéro : La lombriculture contribue à augmenter la production alimentaire et à améliorer la sécurité alimentaire. Les vers de terre sont une source de protéines pour les populations locales, et l’engrais produit par les lombrics peut être utilisé pour améliorer la fertilité du sol et augmenter la production agricole.

ODD 3 – Bonne santé et bien-être : La lombriculture améliore la santé et le bien-être des populations locales. Les aliments produits à partir de lombricompost sont riches en nutriments essentiels, tels que les protéines, les vitamines et les minéraux, qui sont nécessaires pour maintenir une bonne santé. Le travail d’assainisement et de biodégradation des déchets, aussi.

ODD 5 – Egalité entre les sexes : La production lombricole et des lombricomposteurs sont confiés à des équipes mixtes. Ce sont de métiers accessibles à tous et Imisiba incite à conserver cette mixité et confie la réalisation de certains produits aux équipes féminines pour développer leur autonomisation.

ODD 3 – Eau propre et asainissement : Le lombricompost améliore la porosité et la capacité naturelle de filtration des sols. Et la lombrifiltration permet de rejeter de l’eau de qualité, exempt de pathogène. On évite ainsi la pollution des nappes phréatiques.

ODD 8 – Travail décent et croissance économique : La lombriculture peut créer des emplois pour les populations locales, en particulier les jeunes et les femmes. Les fermes de lombriculture nécessitent de la main-d’œuvre pour s’occuper des vers de terre et produire de l’engrais naturel. La vente de vers de terre et d’engrais peut également générer des revenus pour les agriculteurs et les commerçants locaux.

ODD 11 – Villes et communautés durables : L’activité lombricole permet de valoriser les 2 tiers des déchets urbains et pres de 80% de déchets ruraux. Elle permet à chaque foyer de mettre en oeuvre un système écologique et durable basé sur une solution fournie par la nature.

ODD 12 – Consommation et production responsables : La lombriculture est une forme de production durable, car elle utilise des déchets organiques pour produire de l’engrais naturel. Cela réduit la quantité de déchets qui se retrouvent dans les décharges et contribue à la lutte contre le changement climatique en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.

ODD 13 – Lutte contre les changements climatiques : La lombriculture peut contribuer à la lutte contre les changements climatiques en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. L’utilisation d’engrais naturels produits par les vers de terre peut réduire la dépendance aux engrais chimiques, qui sont fabriqués à partir de combustibles fossiles.

ODD 15 – Vie terrestre : La lombriculture peut contribuer à la conservation de la vie terrestre en utilisant des déchets organiques comme source de nourriture pour les vers de terre. Cela réduit la pression sur les écosystèmes naturels et les ressources naturelles, qui sont souvent surexploités pour produire de la nourriture et des engrais.